COPENHAGUE

ARGUMENTAIRE- COPENHAGUE

IDEES FORCES

IDEES FORCES

Le Sommet de Copenhague n’est pas allé aussi loin que la France l’aurait espéré mais sous l’impulsion du Président de la République, de l’Europe et du Brésil, des engagements politiques et un calendrier bien précis ont été arrêtés le 18 décembre 2009.

L’accord politique obtenu est positif car il engage tous les Etats participants à la conférence sur le climat :

n 192 Etats, dont les Etats-Unis, la Chine ou encore l’Inde (qui avaient tous refusé de ratifier les accords de Kyoto)

n plus de 6 milliards d’individus

Les Etats présents acceptent :

n la perspective de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius ; ce qui revient à suivre les recommandations des experts internationaux

n de rendre par écrit des objectifs chiffrés et précis de réduction d’émission de gaz à effet de serre à l’horizon 2020 ; ces chiffres doivent être remis le 31 janvier 2010 au secrétariat de la conférence

n d’adapter leur réglementation nationale afin d’atteindre leurs objectifs

n de réfléchir à la création de financements innovants (taxe sur les transactions financière, sur le fuel maritime, etc.) ; à cette fin, un groupe de haut niveau sera créé en 2010

n d’aider les Etats du sud qui ne sont pas principalement responsables du changement climatique et qui en seraient les premières victimes ; 10 milliards de dollars par an sur la période 2010-2012 et 100 milliards de dollars par an après 2012 dont 20% en faveur de la lutte contre la déforestation et 40% versés à l’Afrique

L’Europe a décidé d’aller plus loin :

n en créant une organisation européenne de l’environnement qui sera chargée de contrôler le respect des engagements pris par les Etats qui en seront membres. L’objectifs est que cette organisation devienne ensuite internationale

n en réaffirmant des souhaits d’engagements de 80% de réduction d’émission de gaz à effet de serre d’ici 2050 et de 30% d’ici 2020.

L’accord de Copenhague est une étape qui permettra d’obtenir un traité juridiquement contraignant en 2010 lors de la conférence sur le climat qui se tiendra à Mexico ; il s’agit de l’objectif que se fixent la France et l’Europe. A cet égard, un sommet intermédiaire se tiendra à Bonn dans 6 mois.

 

OPINIONS

OPINIONS

Les critiques venant du PS et des Verts montrent qu’ils n’ont pas compris qu’il s’agissait d’une négociation internationale où, pour obtenir des résultats, il est nécessaire d’accepter des compromis plutôt que de constater, comme dans le passé, que la Chine ou encore les Etats-Unis ne prennent aucun engagement, y compris politique.

L'écologiste Nicolas HULOT, s'est félicité, samedi 19 septembre, que « la diplomatiefrançaise (ait) été en pointe ».P

OUR ALLER PLUS LOIN

POUR ALLER PLUS LOIN

1992 : Conférence (COP) de Rio : la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques reconnaît l’existence du changement climatique et la responsabilité humaine dans ce phénomène. 192 pays et la Communauté européenne s’engagent à stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre (GES).

1997 : Protocole de Kyoto (5ème COP) : pour la première fois 37 pays s’engagent sur des objectifs chiffrés de réduction de leurs émissions de GES pour atteindre une réduction globale des émissions de GES de 5,2 % entre 2008 et 2012 par rapport à 1990. Le protocole est entré en vigueur en 2005 et expire fin 2012.

2007 : Grenelle Environnement - voulu par le Président de la République, Nicolas SARKOZY, le Grenelle Environnement vise à créer les conditions favorables à l’émergence d’une nouvelle donne française en faveur de l’environnement. Afin de permettre à la France de respecter son engagement à réduire ses émissions de GES de 75 % d’ici 2050 (par rapport à 1990), une série de mesures ont été définies avec l’ensemble des parties et partenaires intéressés.

2007 : Conférence de Bali (13ème COP) : 192 pays s’accordent sur la nécessité d’aboutir à un nouvel accord en 2009 (Conférence de Copenhague), et adoptent une « feuille de route » pour prolonger les accords de Kyoto

2008 : adoption du « Paquet Energie Climat » - pendant la présidence française de l’Union européenne, les pays de l’Union européenne se mettent en mesure de respecter un engagement de réduction globale de leurs émissions de gaz à effet de serre de 20 % en 2020 par rapport à 1990, voire de 30 % en fonction des conclusions de la conférence de Copenhague.

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